Ikkyu
Depuis qu’on est rentrés, pas eu beaucoup de temps pour écrire, même après la fin du grand ménage anti-moisissures… Il faut dire que plusieurs activités se sont enchaînées, il était temps que les cours reprennent pour qu’on se pose enfin !
Avant même notre départ, notre sensei d’iai s’était mis en tête de nous faire passer notre premier dan dans le courant de l’année qui vient, mais avant de passer un dan, il faut avoir son ikkyu, et des exams de ikkyu d’iai, y’en a à peu près deux fois par an, faut donc bien viser. Et la session que notre prof visait était celle de fin août, le 26 pour être exact, soit 6 jours après notre retour de vacances, après plus d’un mois sans pratiquer. Mardi dernier, les profs étant plutôt satisfaits de nos performances en cours, rien ne nous empêchait de passer l’exam le samedi suivant. C'est-à-dire le week-end dernier.
L’avantage de passer le ikkyu, c’est que comme c’est le tout premier niveau, on passe les premiers. Parmi la douzaine de candidats au ikkyu (et même tous niveaux confondus), nous étions bien spur les seuls étrangers. L’iai, c’est plein de gestes codifiés très cérémoniels comme le salut au drapeau et le salut à son propre sabre, au début et à la fin de la performance, et c’est ce que regardent les juges principalement pour le ikkyu. Il paraît que les gens se sont étonnés que nous arrivions à rester en seiza (i.e. à genoux), mais ça, on nous l’a raconté plus tard : une fois lancés, nous étions complètement concentrés sur nos gestes, en tout cas moi je ne me souviens pas de ce qui s’est passé autour pendant les 5-10 minutes de passage. Le plus long a été ensuite d’attendre que tous les autres niveaux aient fini pour que les résultats soient annoncés. Nous voilà donc diplômés d’iai, gare à celui qui nous cherche des poux !